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Vous êtes-vous déjà interrogés sur la portée véritable, le sens profond et l’image d’Épinal du cheveu ? Que la réponse à cette question a priori anecdotique soit positive ou négative, rendez-vous à la Manufacture des Abbesses pour retrouver toute la saveur complexe de cet élément si (a)typique du corps humain.
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23ème édition de la Mousson d’été, 4ème pour Ruedutheatre. Un été indien au bord de la Moselle qui clôture le mois d’août par la découverte d’écritures contemporaines, où se côtoient cette année des formes engagées, dramatiques, comiques mais parfois aussi, avec plus d’écart que les précédentes éditions, des propositions redondantes, agaçantes voire ennuyantes.
J’en avais vaguement entendu parler lors du Festival de Cannes, comprenant qu’il avait fait l’objet d’une polémique. On m’en a reparlé plus tard lors d’un séjour à Los Angeles – « on », enfin l’amie et l’experte en charge de la post-production de ce film de cinéma produit par Netflix. Okja, donc. Un nom qui m’est apparu tout de suite sympathique, avec ce cochon si imposant, réaliste et attachant. Puis, cette jeune Coréenne aussi coriace qu’émouvante. Sans compter la cruauté de la double Tilda Swinton et l’insensé Jake Gillenhaal. Réalisé par l’un des génies du cinéma sud-coréen, cette histoire teintée de science-fiction raconte le lien indéfectible entre un humain et son animal, leur séparation forcée par la firme américaine qui a créé ses bêtes pour proposer une viande de qualité, leur retrouvaille chaotique et le retour à la normale dans les hauteurs de Séoul. C’est sacrément beau à voir et intense à ressentir. À voir sur grand écran (si vous pouvez).
La scène se passe à Bordeaux, lors d’une flânerie près du quartier Saint-Michel. Je vois affichée en grand l’image criarde d’un livre où un couple danse. Je prononce à voix haute et hésitante le titre : En attendant Bojangles… Je comprends, par les phrases dithyrambiques qui l’ornent, que c’est le livre de l’été à ne pas manquer. Loin d’être un argument, je l’oublie. Il revient pourtant à ma conscience quelques semaines plus tard dans une librairie du Jura. Je regarde à nouveau la couverture et cède. Au bord d’un lac, je débute une lecture qui s’avèrera enchanteresse. Pour son premier roman, Oliver Bourdeaut offre un attachant portrait de famille entre un père aussi gentil que conteur de mensonges, une mère aussi fantasque qu’allumée et un fils qui narre l’histoire d’amour de ces parents au fil des années. C’est léger comme une caresse et douloureux comme une blessure mal cicatrisée. On pleure et sourit, quand on ne rit pas. À lire pour se faire du bien.
Cliente de Mon strouk en plume, Brigitte Le Guern a exposé en mai dernier ses dernières œuvres à La Belle Hortense, café littéraire où elle travaille depuis 17 ans. À travers l’alliance subtile de la peinture et de la photographie, la photographe plasticienne tente de saisir le visage des choses et leur matière dans des compositions oniriques qui interrogent le réel.
Dans le cadre de la refonte de son site internet, le célèbre fabricant BUGIS a fait appel à Bruno Fournier pour dynamiser l’image de ses tissus. Avec la maîtrise du mouvement et du nu artistique qui le caractérise, le photographe de mode a produit une série particulièrement inspirée qui sublime les matières. Via son modèle, il insuffle une énergie vitale à des morceaux de tissus pourtant inertes. Les photographies furent tellement appréciées qu’elles engendrèrent deux expositions très remarquées : une au Ballon Rouge, galerie parisienne de la rue des Gravilliers, et une autre au Musée de la Bonneterie à Troyes, visible jusqu’au 17 septembre 2017.
Spécialisé dans les collages surréalistes, Gouzy s’est associé au célèbre Domaine Jacques Tissot près de Arbois dans le Jura pour créer des œuvres inédites. À partir de ses souvenirs de jeunesse et sur des fonds colorés, l’artiste a imaginé une série de 10 collages qui mettent à l’honneur les particularités de sa région natale – et notamment le vin que produit avec grand soin la famille Tissot depuis plusieurs décennies. Mon strouk en plume a conçu cette exposition qui a attiré nombre de badauds épicuriens et curieux de la région.
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Le Palais des Arts et des Congrès à Vannes accueille la première édition d’un festival dont nous sommes tombés amoureux : Les Émancipéés. Deux jours de transgression, du 10 au 12 mars, conduits avec une désarmante douceur par des artistes affranchis tels que Virginie Despentes, Béatrice Dalle, Camélia Jordana, Vincent Delerm, La Grande Sophie ou encore Delphine de Vigan.
Depuis la création de Mon strouk en plume, j’accompagne mes clients dans des actions de visibilité qui dépassent le seul contenu, me positionnant d’une certaine manière comme agent. Des ami-e-s ont fini par vivement me conseiller la série produite par Dominique Besnehard : 10 pour cent. Coup de foudre. 3 épisodes dévorés sans répit. Un pur délice scénaristique, finement tressé, avec des têtes d’affiche ultra-attachantes comme l’agent Andréa Martel (alias Camille Cottin) ou Cécile de France et Nathalie Baye dans leur propre rôle.
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Après mon escapade dans un Bordeaux avant-gardiste, j’ai passé le week-end à Lille – ville qui, malgré une pluie incessante, a exercé un charme sous lequel j’étais déjà un peu tombé deux ans auparavant, alors invitée à découvrir Prise Directe.