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Qui l’eût cru ? Nous en sommes déjà à notre troisième voyage dans la Loire, un département décidément très séduisant qui mêle avec brio et inventivité quatre domaines essentiels à notre bien-être : nature, gastronomie, histoire et culture.
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Romeo Castellucci magnifie la grande scène de la MC93 avec « Democracy in America ». Une parabole tragique sur un obscurantisme qu’on appelle « démocratie », librement adaptée de l’ouvrage de Tocqueville.
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Michel Didym, charismatique directeur du CDN de Nancy, parle de justice au théâtre du Rond-Point via la plume acérée de Dominique Simonnot et la voix magique de Bruno Ricci. Une pièce (satirique) sur la réalité sociétale des tribunaux français.
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Dans le cadre du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole, le TnBA présente une « odyssée paysagère » sur le concept de frontière. Une proposition de Renaud Cojo qui éveille comme principale réaction un grand scepticisme.
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Lieu culturel engagé dans les préoccupations sociétales de notre temps, La Maison des Métallos propose un cycle de deux pièces consacrées aux « Femmes ! ». Parmi elles, Ce qui demeure sur l’histoire « banale et privée » d’une femme de… 93 ans.
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La Compagnie 13 revient au Théâtre Rive Gauche avec son adaptation désormais notoire. Celle d’une pièce de Victor Hugo sur un épisode passionnel de la vie de Marie Tudor. Un drame en trois actes qui montre à quel point les enjeux politiques relèvent (souvent) du champ de l’intime.
J’ai la chance de connaître une proche de l’un des brillants fondateurs de La Marbrerie. Pour celles et ceux dont ce nom n’évoque rien, il est temps d’y aller. C’est à Montreuil, au bout de la ligne 9. Loin ? Mais non. Surtout une fois qu’on ouvre les 2 portes de ce lieu de musique éclectique où la qualité du son égale celle de la programmation. C’est spacieux, simple, généreux, accessible et ouvert à tous. On peut y croiser des jeunes, des vieux, des couples, des ami-e-s, des gens solo. Enfin, de tout. Puis, on peut y manger – détail non négligeable. Car elle est si bonne cette cuisine concoctée chaque jour par un autre des fondateurs, architecte de métier reconverti pour l’occasion (et surtout le plaisir) en chef cuisto. Bref, on y va comme ça, sans s’apprêter, on se laisse surprendre par le concert ou festival du jour et on boit, mange, danse, discute et sourit.
Il faut reconnaître à certains écrivains très connus un certain talent. Michel Bussi est l’un deux. Auteur, politologue et professeur de géographie à l’université de Rouen, cet homme a plus d’une corde à son arc littéraire. Il le prouve avec Un avion sans elle, une lecture parfaite pour l’été (indien) mais pas seulement. Un polar rondement mené où il est question d’un crash d’avion au « Mont Terrible » dans le Jura et d’un bébé miraculé. Bébé « libellule » qui grandit et devient une jeune femme brillante dont l’identité pose maints problèmes que la figure de Crédule Grand-Duc, attachant détective privée, tentera de résoudre pendant… 18 ans. L’intrigue met à l’honneur une galerie de personnages qui prennent vie (voire feu) sous la plume vive d’un écrivain qui manie la surprise à l’envi. Un succès certes trop publique mais qui mérite le détour.
Déjà, à Cannes, ce film m’avait fait quelque chose. Le sujet, je veux dire. Puis, 120 battements par minute est sorti en salle. J’ai étrangement attendu pour le voir, comme pour me préparer à ce que j’allais voir. Mais peut-on savoir lorsqu’on ne le vit pas ? Non, bien sûr que non. C’est pour cette raison que le long métrage de Robin Campillo est important : il fait comprendre ce qu’est le VIH, se battre contre lui, s’aimer avec lui, être diabolisé et mourir à cause de lui. Ça fait mal au cœur comme une rupture amoureuse et ça transcende comme un moment qui modifie quelque chose en soi.
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Qui soupçonnait l’existence d’un festival aux Arènes de Lutèce ? Qui soupçonnait même l’existence de ces arènes (certes notoires) ? Débutons par une saillie culturelle. Construits au 1er siècle dans le quartier latin de Paris, ce lieu historique abritait un amphithéâtre gallo-romain. Pendant longtemps, de ferventes représentations théâtrales et de féroces combats de gladiateurs eurent lieu avant que les Arènes ne tombent dans l’oubli de l’ensevelissement.