Après neuf mois d’écriture intensive, ma toute première expérience littéraire en tant que plume voit le jour. Elle s’appelle amoure-moi et se présente sous la forme d’un ouvrage d’une centaine de pages qui explore la tragi-comédie des états-d’âme de Gabrielle. Cette héroïne ordinaire a choisi de se confier à moi pour partager au plus grand nombre la crise aussi vertigineuse que nécessaire qu’elle a traversée .
Première inédite au TnBA : la mise en scène (des écrits) de Pasolini, dans toute la splendeur de son engagement et dans toute la rage de sa révolte. Au côté de cet intellectuel italien, un autre intellectuel, Guillaume Le Blanc, qui juxtapose une plume contemporaine tout aussi inquiète.
Il compte parmi ces dramaturges inscrits au Panthéon des reprises théâtrales… Molière ? Musset ? Non, Marivaux ! « Le Jeu de l’Amour et du Hasard » s’invite au théâtre de l’Aquarium, à la Cartoucherie (Vincennes), pour une adaptation classiquement truculente.
L’année dernière, nous avons découvert Les Nuits des Arènes un peu par hasard, au détour d’une invitation presse. C’était un samedi soir. Deux spectacles allaient se jouer : un solo de danse et une proposition circassienne haute-en-couleurs, appréciés pour leur audace. Un an plus tard, nous revoici au cœur des Arènes de Lutèce, où se déroule cette quatrième édition.
La Mousson d’Été est devenue le rendez-vous incontournable de l’été pour Ruedutheatre. Présents pour la quatrième année consécutive, nous avons assisté avec le même enthousiasme que d’habitude à une série de lectures de qualité, portées par des comédien.ne.s hors pair.
La Maison des Métallos adapte en mots et en musique le discours du brillant humaniste Étienne de la Boétie sur la servitude volontaire. Un plaidoyer pour la liberté comme « droit naturel », baptisé non sans ironie Éléphants.
Criante d’actualité, la PMA est pourtant un sujet rarement traitée sur les planches et ailleurs. Voire jamais. Le Théâtre de la Reine Blanche rétablit actuellement cette « injustice » avec la mise en scène d’un monologue majestueusement sensible sur ce parcours si complexe de la FIV.
Dans ma quête incessante pour comprendre le sens de l’existence, un ami médecin a fini par mes conseiller une lecture Aïe, mes aïeux. Alors que je me baladais le lendemain dans la maison mère d’Actes Sud (à Arles en mai dernier), je suis tombée nez à nez sur le célèbre ouvrage de la psychothérapeute d’origine russe, Anne Ancelin Schützenberger, vendu à plus de 350 000 exemplaires, rappelle ouvertement la première de couverture. Sensible aux signes du destin, je l’ai acheté, puis lu, puis annoté.
Lors de la lecture assidue de ce livre édifiant sur la psychogénéalogie, beaucoup d’éléments de langage m’ont parlé personnellement, intimement et professionnellement : « syndrome d’anniversaire », « répétition inconsciente », « loyauté invisible »… Je crois à la catharsis par la meilleure connaissance de ses ancêtres, de ce qu’ils ont vécu, de ce qu’ils n’ont jamais dit, de ce qu’ils ont eu honte de dire. Bref, à la libération de la parole, qu’elle soit orale et (surtout) écrite. Mon strouk en plume a aussi été créé pour ça : le récit de famille.
Parmi les propositions disruptives du théâtre de la Tempête (Cartoucherie, Vincennes), une pépite : « Change me ». Mythe contemporain qui met en scène le trouble dans le genre à travers la figure d’une femme voulant être un homme. Et surtout, les conséquences sociales d’un tel « choix ».
L’hypocondrie est une névrose drôle et douloureuse à la fois. Une maladie à deux visages racontée sur les planches du théâtre de la Contrescarpe tous les dimanches soirs, par un jeune acteur doué, dans une mise en scène maligne.