Un cochon qu’on aime (cinéma)

J’en avais vaguement entendu parler lors du Festival de Cannes, comprenant qu’il avait fait l’objet d’une polémique. On m’en a reparlé plus tard lors d’un séjour à Los Angeles – « on », enfin l’amie et l’experte en charge de la post-production de ce film de cinéma produit par Netflix. Okja, donc. Un nom qui m’est apparu tout de suite sympathique, avec ce cochon si imposant, réaliste et attachant. Puis, cette jeune Coréenne aussi coriace qu’émouvante. Sans compter la cruauté de la double Tilda Swinton et l’insensé Jake Gillenhaal. Réalisé par l’un des génies du cinéma sud-coréen, cette histoire teintée de science-fiction raconte le lien indéfectible entre un humain et son animal, leur séparation forcée par la firme américaine qui a créé ses bêtes pour proposer une viande de qualité, leur retrouvaille chaotique et le retour à la normale dans les hauteurs de Séoul. C’est sacrément beau à voir et intense à ressentir. À voir sur grand écran (si vous pouvez).

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