Breaking the waves (adaptation théâtrale)

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Grand prix du Jury, BREAKING THE WAVES défraya la chronique quand il fut présenté pour la première fois en 1996 à Cannes. Le film de Lars Von Trier subjugua autant qu’il fut détesté, ne laissant personne indifférent. En même temps, comment le rester face à une femme qui se sacrifie par amour au point d’aller donner son corps au tout venant ? Le Grand théâtre du Luxembourg propose une adaptation fidèle de ce drame danois à travers le regard engagé de Myriam MULLER.

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Une histoire importante (cinéma)

Déjà, à Cannes, ce film m’avait fait quelque chose. Le sujet, je veux dire. Puis, 120 battements par minute est sorti en salle. J’ai étrangement attendu pour le voir, comme pour me préparer à ce que j’allais voir. Mais peut-on savoir lorsqu’on ne le vit pas ? Non, bien sûr que non. C’est pour cette raison que le long métrage de Robin Campillo est important : il fait comprendre ce qu’est le VIH, se battre contre lui, s’aimer avec lui, être diabolisé et mourir à cause de lui. Ça fait mal au cœur comme une rupture amoureuse et ça transcende comme un moment qui modifie quelque chose en soi.

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Un cochon qu’on aime (cinéma)

J’en avais vaguement entendu parler lors du Festival de Cannes, comprenant qu’il avait fait l’objet d’une polémique. On m’en a reparlé plus tard lors d’un séjour à Los Angeles – « on », enfin l’amie et l’experte en charge de la post-production de ce film de cinéma produit par Netflix. Okja, donc. Un nom qui m’est apparu tout de suite sympathique, avec ce cochon si imposant, réaliste et attachant. Puis, cette jeune Coréenne aussi coriace qu’émouvante. Sans compter la cruauté de la double Tilda Swinton et l’insensé Jake Gillenhaal. Réalisé par l’un des génies du cinéma sud-coréen, cette histoire teintée de science-fiction raconte le lien indéfectible entre un humain et son animal, leur séparation forcée par la firme américaine qui a créé ses bêtes pour proposer une viande de qualité, leur retrouvaille chaotique et le retour à la normale dans les hauteurs de Séoul. C’est sacrément beau à voir et intense à ressentir. À voir sur grand écran (si vous pouvez).

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Dictature domestique (cinéma)

Nocturnal Animals… Le titre de ce film a suffi à créer une impatience qui n’a fait qu’augmenter face aux salles de cinéma certes petites mais toujours combles. Le gigantisme du MK2 Bibliothèque – d’ailleurs effrayant – a réglé l’affaire. 2h10 de frissons. Trois histoires en une, actuelle, passée, romancée, pour le second film de Tom Ford. Une imbrication de frustrations et d’angoisses dans le monde léchée d’une richesse qui se confronte au grotesque de sa vacuité. Des premiers et seconds rôles dirigés avec finesse, participant tous à leur manière à raconter la dureté psychique d’existences tyrannisées par leur programmation socio-culturelle.

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