En partenariat avec ruedutheatre
Les Boréales fête sa 28ème édition et nous, en tant que critique nomade, notre 2ème. L’année dernière, ce festival dédié aux cultures nordiques qui se tient dans la coquette ville de Caen avait choisi de mettre à l’honneur le Groenland. Un hymne à une île immense et complexe qui nous avait, entre autres, conduit.e.s sur les traces marquantes de l’autrice Niviaq Korneliussen.
Frédéric AGID est invité au micro de RATURES pour parler de son parcours de publicitaire inspiré, avant un retournement de situation. Celui de devenir, presque du jour au lendemain, un artiste-tatouer. Il se confie avec un humour grinçant et une grande générosité. D’ailleurs, ce n’est que la première partie de la discussion. Une autre suivra d’ici peu.
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Seizième édition pour le festival « Trente Trente », toujours aussi exigeant dans sa ligne artistique et singulier dans ses propositions. Qui, cette année, nous ont profondément interrogé sur la nécessité ou non de trouver un sens à tout.
Après le succès de « Champs de Bataille » présenté en novembre dernier au Studio Le Petit Oiseau (Paris) à l’occasion de la sortie de BATAILLE, l’artiste Bruno Fournier avec lequel je travaille depuis plusieurs années a le plaisir de vous faire découvrir la vidéo de son installation artistique.
Piloté par mes soins et scénographié par José Lévy, « Champs de Bataille » rend un hommage vibrant aux guerrières présentes dans BATAILLE – premier ouvrage d’art du photographe Bruno Fournier. Tirages grands formats, disposition d’accessoires utilisés lors des shooting, diffusion d’une vidéo… Cette installation inédite a été applaudie pour l’audace de son propos et la sobriété de sa mise en scène.
Dans le cadre de la refonte de son site internet, le célèbre fabricant BUGIS a fait appel à Bruno Fournier pour dynamiser l’image de ses tissus. Avec la maîtrise du mouvement et du nu artistique qui le caractérise, le photographe de mode a produit une série particulièrement inspirée qui sublime les matières. Via son modèle, il insuffle une énergie vitale à des morceaux de tissus pourtant inertes. Les photographies furent tellement appréciées qu’elles engendrèrent deux expositions très remarquées : une au Ballon Rouge, galerie parisienne de la rue des Gravilliers, et une autre au Musée de la Bonneterie à Troyes, visible jusqu’au 17 septembre 2017.
Nocturnal Animals… Le titre de ce film a suffi à créer une impatience qui n’a fait qu’augmenter face aux salles de cinéma certes petites mais toujours combles. Le gigantisme du MK2 Bibliothèque – d’ailleurs effrayant – a réglé l’affaire. 2h10 de frissons. Trois histoires en une, actuelle, passée, romancée, pour le second film de Tom Ford. Une imbrication de frustrations et d’angoisses dans le monde léchée d’une richesse qui se confronte au grotesque de sa vacuité. Des premiers et seconds rôles dirigés avec finesse, participant tous à leur manière à raconter la dureté psychique d’existences tyrannisées par leur programmation socio-culturelle.
Après avoir rencontré par coïncidence Bruno Fournier et noué une relation de confiance, je me suis lancée dans l’accompagnement de cet artiste photographe. Si la collaboration devait initialement s’articuler autour de la création et de la structuration de son contenu, elle a pris un envol inattendu. De nègre littéraire, je suis devenue agent artistique. L’une de mes premières expériences dans ce rôle fut l’organisation d’une exposition artistique dans un bistrot pour lequel je travaillais à l’époque : le God Save The Kitchen. Résultat : pendant quelques mois mois, des photographies argentiques de femmes nues en mouvement ont habité le lieu de leur attitude fière et guerrière. Plus d’un an et demi plus tard, nous les avons réunies – elles et bien d’autres – dans BATAILLE, un ouvrage d’art financé via Ulule.