Underground (création théâtrale)

En partenariat avec  l’Oeil d’Olivier

Sur la scène du Théâtre des Déchargeurs, une femme se découvre un amour dévorant pour une étrangère au regard d’acier. UNDERGROUND met en scène le vertige, le doute, la peur et le saut en avant. Avec un analyse aiguisée de l’émotion amoureuse, à défaut de choc charnel.

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Breaking the waves (adaptation théâtrale)

En partenariat avec ruedutheatre

Grand prix du Jury, BREAKING THE WAVES défraya la chronique quand il fut présenté pour la première fois en 1996 à Cannes. Le film de Lars Von Trier subjugua autant qu’il fut détesté, ne laissant personne indifférent. En même temps, comment le rester face à une femme qui se sacrifie par amour au point d’aller donner son corps au tout venant ? Le Grand théâtre du Luxembourg propose une adaptation fidèle de ce drame danois à travers le regard engagé de Myriam MULLER.

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Valse folle (livre)

La scène se passe à Bordeaux, lors d’une flânerie près du quartier Saint-Michel. Je vois affichée en grand l’image criarde d’un livre où un couple danse. Je prononce à voix haute et hésitante le titre : En attendant Bojangles… Je comprends, par les phrases dithyrambiques qui l’ornent, que c’est le livre de l’été à ne pas manquer. Loin d’être un argument, je l’oublie. Il revient pourtant à ma conscience quelques semaines plus tard dans une librairie du Jura. Je regarde à nouveau la couverture et cède. Au bord d’un lac, je débute une lecture qui s’avèrera enchanteresse. Pour son premier roman, Oliver Bourdeaut offre un attachant portrait de famille entre un père aussi gentil que conteur de mensonges, une mère aussi fantasque qu’allumée et un fils qui narre l’histoire d’amour de ces parents au fil des années. C’est léger comme une caresse et douloureux comme une blessure mal cicatrisée. On pleure et sourit, quand on ne rit pas. À lire pour se faire du bien.

Olivier Bourdeaut parle de son livre

Dictature domestique (cinéma)

Nocturnal Animals… Le titre de ce film a suffi à créer une impatience qui n’a fait qu’augmenter face aux salles de cinéma certes petites mais toujours combles. Le gigantisme du MK2 Bibliothèque – d’ailleurs effrayant – a réglé l’affaire. 2h10 de frissons. Trois histoires en une, actuelle, passée, romancée, pour le second film de Tom Ford. Une imbrication de frustrations et d’angoisses dans le monde léchée d’une richesse qui se confronte au grotesque de sa vacuité. Des premiers et seconds rôles dirigés avec finesse, participant tous à leur manière à raconter la dureté psychique d’existences tyrannisées par leur programmation socio-culturelle.

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