Deux mois après le féérique festival « Traverse ! » dans le Haut Val de Sèvre, nous retrouvons le conteur Nicolas Bonneau à Paris. Cette fois, au MAIF Social Club, rue de Turenne, en plein cœur de Paris, pour sa toute dernière création : « Mes ancêtres, les Gaulois ». Un hymne à la petite et grande histoire, à travers un portrait enlevé des anonymes qui la bâtissent.
Si « Sstockholm » provoqua un choc émotionnel, « Scelus [Rendre beau] » va un cran plus loin en provoquant une double transe émotionnelle et esthétique. Avec cette nouvelle création présentée au TnBA à Bordeaux, le collectif Denisyak passe maître dans l’art de raconter la beauté monstrueuse.
Ce que nous avons vécu ce jour-là d’avril 2019 sur la scène du Théâtre de Belleville n’arrive que tous les dix ans. Un coup de foudre, un coup au cœur, une révélation : Kelly Rivière dans « An Irish Story ». Une enquête franco-irlandaise qui part sur les traces d’un grand-père disparu. Pudique, élégant, frissonnant.
L’année dernière, nous avons découvert Les Nuits des Arènes un peu par hasard, au détour d’une invitation presse. C’était un samedi soir. Deux spectacles allaient se jouer : un solo de danse et une proposition circassienne haute-en-couleurs, appréciés pour leur audace. Un an plus tard, nous revoici au cœur des Arènes de Lutèce, où se déroule cette quatrième édition.
La Maison des Métallos est décidément une aubaine pour les femmes. Dans le cadre du focus « Femmes ! », elle offre une nouvelle pièce sur la force du féminin, cette fois sur l’importance de la parole… familiale.
La scène se passe à Bordeaux, lors d’une flânerie près du quartier Saint-Michel. Je vois affichée en grand l’image criarde d’un livre où un couple danse. Je prononce à voix haute et hésitante le titre : En attendant Bojangles… Je comprends, par les phrases dithyrambiques qui l’ornent, que c’est le livre de l’été à ne pas manquer. Loin d’être un argument, je l’oublie. Il revient pourtant à ma conscience quelques semaines plus tard dans une librairie du Jura. Je regarde à nouveau la couverture et cède. Au bord d’un lac, je débute une lecture qui s’avèrera enchanteresse. Pour son premier roman, Oliver Bourdeaut offre un attachant portrait de famille entre un père aussi gentil que conteur de mensonges, une mère aussi fantasque qu’allumée et un fils qui narre l’histoire d’amour de ces parents au fil des années. C’est léger comme une caresse et douloureux comme une blessure mal cicatrisée. On pleure et sourit, quand on ne rit pas. À lire pour se faire du bien.
Los Angeles, ville du cinéma ? Oui mais pas que. La diversité urbaine et humaine qui peuple LA inspire aussi le petit écran. Dernière trouvaille en date : la série Transparent. Dans les quartiers d’Echo Park, de Los Feliz et de West Hollywood (WeHo), nous suivons les turpitudes d’une famille juive pour le moins singulière : une mère déglinguée, un père en phase de devenir une femme et trois enfants brillants mais sur le carreau. C’est frais, drôle et émouvant.