Il compte parmi ces dramaturges inscrits au Panthéon des reprises théâtrales… Molière ? Musset ? Non, Marivaux ! « Le Jeu de l’Amour et du Hasard » s’invite au théâtre de l’Aquarium, à la Cartoucherie (Vincennes), pour une adaptation classiquement truculente.
L’année dernière, nous avons découvert Les Nuits des Arènes un peu par hasard, au détour d’une invitation presse. C’était un samedi soir. Deux spectacles allaient se jouer : un solo de danse et une proposition circassienne haute-en-couleurs, appréciés pour leur audace. Un an plus tard, nous revoici au cœur des Arènes de Lutèce, où se déroule cette quatrième édition.
La Mousson d’Été est devenue le rendez-vous incontournable de l’été pour Ruedutheatre. Présents pour la quatrième année consécutive, nous avons assisté avec le même enthousiasme que d’habitude à une série de lectures de qualité, portées par des comédien.ne.s hors pair.
La Maison des Métallos adapte en mots et en musique le discours du brillant humaniste Étienne de la Boétie sur la servitude volontaire. Un plaidoyer pour la liberté comme « droit naturel », baptisé non sans ironie Éléphants.
Criante d’actualité, la PMA est pourtant un sujet rarement traitée sur les planches et ailleurs. Voire jamais. Le Théâtre de la Reine Blanche rétablit actuellement cette « injustice » avec la mise en scène d’un monologue majestueusement sensible sur ce parcours si complexe de la FIV.
Parmi les propositions disruptives du théâtre de la Tempête (Cartoucherie, Vincennes), une pépite : « Change me ». Mythe contemporain qui met en scène le trouble dans le genre à travers la figure d’une femme voulant être un homme. Et surtout, les conséquences sociales d’un tel « choix ».
L’hypocondrie est une névrose drôle et douloureuse à la fois. Une maladie à deux visages racontée sur les planches du théâtre de la Contrescarpe tous les dimanches soirs, par un jeune acteur doué, dans une mise en scène maligne.
Une semaine extra nourrissante à Thionville, en plein mois d’avril, pour ados et pour adultes autour d’un théâtre qui ose aborder les sujets qui fâchent. Pour bousculer la conscience collective des jeunes générations et les ouvrir aux multiples bienfaits de cet art décidément très vivant.
Cette année, le festival RING prend un virage radical. Celui du numérique. Une semaine intense d’expériences nouvelles sous le soleil caressant de Nancy, à fouler ses ruelles pavées et ses lieux les plus emblématiques, dont la Manufacture et la majestueuse place Stanislas.
Déplacement à Vernouillet pour assister à une pièce sur l’homosexualité masculine, racontée à travers l’expérience d’un adolescent de 14 ans. Une proposition en mots et en dessins dont la beauté fut toutefois entamée par l’intolérance du public.